L’incident a débuté avec une alerte donnée par un informateur sur un véhicule suspecté de transporter de la drogue en direction de Porto-Novo. L’agent de constatation de la douane a alors contacté un informateur local, souvent appelé « klébé », pour l’aider à intercepter le véhicule.
Selon les déclarations de l’agent de la douane, il aurait choisi cet informateur en raison de son apparente proximité avec des responsables douaniers, notamment l’ancien directeur général de la douane béninoise, Alain Hinkati. Cependant, lorsque le véhicule suspect a été arrêté, aucune drogue n’a été trouvée.
Le deuxième informateur aurait également été présenté comme ayant des liens avec les autorités douanières, ce qui aurait accru sa crédibilité. Cependant, lors de son interrogatoire, il a nié toute relation particulière avec des hauts responsables de la douane.
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Les avocats des prévenus ont plaidé pour leur libération provisoire, proposant des cautions comme garantie de leur comparution devant la Cour. Cependant, le représentant du ministère public a opposé un refus, arguant que les prévenus ne présentaient pas suffisamment de garanties pour être libérés.
La Cour a renvoyé l’affaire au 16 mai 2024 pour examiner les demandes de mise en liberté provisoire et écouter les plaidoiries des avocats, avant de rendre sa décision.