Les relations entre le Bénin et le Niger se détériorent, affectant non seulement leurs liens diplomatiques, mais aussi leurs échanges économiques. L’oléoduc reliant les deux pays, crucial pour l’exportation du pétrole nigérien, est au cœur des frictions actuelles. La non-réouverture des frontières nigériennes, l’arrestation de nigériens au Bénin pour faute les concernant, et autre chapitre des évènements continuent de compliquer les opérations de chargement de pétrole sur le terminal de Sèmè-Podji.
Depuis le 19 mai, un million de barils de pétrole brut ont été chargés avec succès malgré les tensions. Cependant, les expéditions suivantes sont devenues problématiques. Un deuxième navire, l’Elandra Eagle, mouille dans les eaux béninoises depuis le 31 mai, mais n’a toujours pas pu recevoir les 146.000 tonnes de brut prévues, nous informe Matin Libre.
Ces complications ajoutent une nouvelle couche de complexité à des relations déjà fragiles. Le troisième navire, censé accoster prochainement, arrive dans un contexte d’incertitude. La déconnexion de l’Elandra Eagle du terminal souligne les difficultés persistantes et l’absence de consensus sur les opérations de chargement.
La coopération pétrolière, autrefois un symbole de partenariat entre le Bénin et le Niger, est désormais marquée par des discordes qui menacent de paralyser les échanges économiques entre les deux pays frères. Des d’autres sources font même état de ce que le Niger menace de déconnecter le terminal qui désert le pétrole vers le Bénin.