Le quartier chic des II Plateaux, à Cocody, Abidjan en Côte d’Ivoire a été le théâtre d’une scène effroyable le mercredi 11 septembre 2024. Une jeune dame est retrouvée assassinée dans une résidence meublée.
Le corps en état de décomposition avancée d’une jeune femme a été découvert dans une résidence meublée, située non loin du commissariat du 12e arrondissement. Des traces de sang sur les lieux laissent présager un crime violent, suscitant l’indignation et l’inquiétude parmi les habitants. La police a immédiatement ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la victime aurait emménagé dans l’appartement six jours avant sa découverte, en compagnie d’un homme se faisant passer pour un client. Ce dernier avait loué l’appartement appartenant à Mme Dosso Y.S., via sa fille. Il s’était engagé à payer la location par tranches hebdomadaires, mais dès son arrivée, il avait repoussé le premier paiement, prétextant des problèmes bancaires.
Le mardi 10 septembre, inquiète du non-paiement, Mme Dosso avait exprimé son agacement à sa fille. Le comportement suspect du locataire avait alors commencé à inquiéter. Le lendemain, un vigile de la résidence a signalé une forte odeur provenant de l’appartement. Face à l’agacement croissant des voisins, la police a été alertée. À leur arrivée, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de la jeune femme, gisant dans une mare de sang.
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La police criminelle et scientifique a été mobilisée pour procéder aux premières analyses sur place. Cependant, l’enquête s’annonce complexe. Le mystérieux locataire, principal suspect, a disparu sans laisser de traces. Aucun enregistrement officiel n’a été fait à son arrivée, et les seules informations à disposition proviennent d’un numéro de téléphone, actuellement exploité par les autorités.
L’identité de la victime demeure inconnue, aucune pièce d’identité n’ayant été retrouvée sur elle. Certaines sources évoquent la possibilité qu’il s’agisse d’une travailleuse du sexe, communément appelée « géreuse de bizzi » en Côte d’Ivoire. Les autorités continuent leurs investigations pour élucider cette affaire troublante.