En France, Mamadi Doumbouya visé par une plainte pour disparition forcée de cadres du FNDC

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Mamadi Doumbouya, Président de la transition en Guinée.

Le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la transition guinéenne fait l’objet d’une plainte devant les tribunaux de France. La saisine est faite par des familles de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), disparus depuis leur arrestation le 9 juillet 2024.

Ad imageAd image

Mamadi Doumbouya visé par une plainte à Paris. Selon l’information rapportée par RFI, la plainte émane de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, Hawadjan Doukouré et Assiatou Bah, épouses de deux membres du FNDC arrêtés et introuvables depuis le 9 juillet 2024. Ce sont leurs avocats qui ont en effet, les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth qui ont en effet, conduit la démarche. Ces derniers cités par le média français, indiquent entre autres que des preuves annexées à la plainte indiquent la responsabilité du pouvoir militaire dirigée par Mamadi Doumbouya dans ces disparitions.

La plainte a été déposée à Paris plutôt qu’à Conakry en raison des doutes concernant l’impartialité de la justice en Guinée. Un cadre du FNDC a évoqué une justice « instrumentalisée » au service de la junte, rendant toute procédure judiciaire locale inefficace. De plus, Mamadi Doumbouya, qui pourrait avoir la double nationalité guinéenne et française, est considérée comme justiciable en France.

Lire aussi :  CAN 2025 (Q) J5 : Bénin vs Nigeria, les officiels de la rencontre

LIRE AUSSI : Transition en Guinée : l’Eglise catholique adresse une lettre ouverte à Mamadi Doumbouya


Les faits reprochés à Mamadi Doumbouya sont survenus dans la nuit du 9 juillet, lorsque Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés au domicile du coordinateur national du FNDC. Selon un témoignage de codétenu, les deux hommes auraient été brutalement traités, voire torturés. Actuellement, leur sort reste incertain, et ils sont toujours portés disparus.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *