À Conakry, la capitale guinéenne, une rumeur relative à des tirs d’armes entendus au Palais présidentiel, jeudi 26 septembre 2024, a semé la panique dans le rang des populations. Une « information » qui tout de suite, a fait réagir la Présidence de la République.
« Dans un climat de confusion, de nombreux habitants ont pris la fuite vers la banlieue, jugée plus sûre. », c’est ainsi que de nombreux internautes ont décrit la scène sur les réseaux sociaux. Selon des informations colportées çà et là par Africaho, plusieurs voix ont rapporté que des tirs d’armes ont été entendus dans le Palais présidentiel à Conakry.
Des média locaux ont d’ailleurs indiqué jeudi soir que la situation s’est tendue dans l’après-midi dans le quartier de Kaloum, où des soldats ont quitté le camp militaire de Makambo, près de la présidence, provoquant une réaction immédiate des citoyens qui se sont barricadés chez eux. Les nouvelles de cette agitation se sont rapidement répandues, entraînant l’évacuation des ministères, des banques, du port autonome et des marchés en quelques minutes, précisent pour leur part, d’autres sources.
Face à la situation, la présidence de la République, a publié en début de soirée, un communiqué qualifiant les informations de « folles rumeurs de prétendus tirs ». Les autorités ont notamment décrit la situation comme une « intox » et ont invité la population à « vaquer librement à ses occupations. »
Un fait qui s’apparente curieusement à des circonstance similaires produites en 2021, des coups de feu à Kaloum avaient précédé le coup d’État ayant renversé le président Alpha Condé. Lesquels tirs d’armes ont permis à la junte menée par le général Mamadi Doumbouya de s’installer au pouvoir.
🔴 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄́ 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄́𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 pic.twitter.com/YjRAgjp4Jm
— Présidence de la Guinée (@Presidence_gn) September 26, 2024