En Guinée, le pouvoir militaire annonce une nouvelle constitution

Mohamed Fousso
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Mamadi Doumbouya, Président de la transition en Guinée.

Le samedi 27 juillet 2024, le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dansa Kourouma, a annoncé une nouvelle constitution guinéenne. La nouvelle loi fondamentale est prévue pour être examinée en séance plénière au Palais du Peuple le lundi 29 juillet 2024.

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Alors que les critiques fusent de toute part sur la gouvernance du Colonel Mamadi Doumbouya, une nouvelle annonce vient relancer les débats. Le Conseil National de la Transition (CNT) qui porte en effet, les actions du dirigeant militaire a annoncé des travaux préparatoires d’une nouvelle constitution guinéenne. Selon RFI, cette nouvelle disposition composée de 200 articles, introduit plusieurs réformes clés.

Parmi les changements notables, la Médiature de la République et le Conseil Économique et Social (CES) seront supprimés. Ces institutions, jusqu’à présent essentielles dans la structure administrative et économique du pays, seront éliminées pour faire place à une nouvelle organisation gouvernementale.

Le projet de Constitution propose également des modifications concernant le contrôle du pouvoir exécutif. Il précise les conditions de modification de la Constitution et les procédures de nomination des membres du gouvernement. Les modifications ainsi annoncées concernent également les conditions d’élection du président de la République. Ces ajustements visent notamment à instaurer des mécanismes de contrôle plus stricts et à améliorer la transparence dans la gouvernance.

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Une annonce faite dans un contexte critique

La présentation officielle de ce projet de Constitution au Palais du Peuple le 29 juillet déterminera l’issue de la transition politique de la Guinée. Ce sera l’occasion pour les membres du CNT et les acteurs politiques de débattre des implications de ces réformes sur la gestion et la structure de l’État guinéen.

En clair, les propositions de réformes constitutionnelles dévoilées par le CNT visent à réorganiser les institutions guinéennes et à établir de nouveaux mécanismes de gouvernance. Si cette nouvelle constitution guinéenne est adopté, les innovations qu’elle comportera vont sans doute dessiner l’avenir politique du pays.

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