La flambée des prix des produits de première nécessité au Bénin atteint des niveaux records, rendant l’approvisionnement alimentaire de plus en plus difficile pour les habitants. Cette hausse des prix touche divers produits de consommation courante, allant du maïs au riz, en passant par le sorgho, les tomates fraîches et les oignons. Sur les marchés locaux, le prix du maïs, particulièrement prisé, dépasse souvent les 350 Fcfa par kilogramme, voire davantage dans certains endroits. Les autres produits essentiels comme le haricot et le riz voient également leurs prix fluctuer librement.
Le taux d’inflation au niveau national au titre du mois de février 2024, suivant la définition adoptée dans l’espace UEMOA, est ressorti à plus de 2,0 %, rapporte Nouvelle Tribune. Le bulletin hebdomadaire de l’évolution des prix des produits de grande consommation confirme cette tendance, observant une nette hausse des prix à l’échelle nationale. L’igname, la tomate fraîche et le piment frais ont enregistré à cet effet, des augmentations de prix dans toutes les villes échantillonnées.
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L’appel au gouvernement
Plusieurs facteurs expliquent cette situation, notamment la rareté saisonnière des produits et la baisse de l’offre sur les marchés malgré les importations en provenance du Nigeria. Les commerçants locaux pointent également du doigt les taxes et impôts sur les importations, bien que les détails ne soient pas clairement précisés. Cette flambée des prix constitue une rare occurrence dans le pays.
Face à cette crise, les Béninois se tournent vers leurs dirigeants pour des mesures de régulation afin de garantir l’accessibilité des produits de première nécessité. Ils espèrent que le gouvernement interviendra pour stabiliser les prix sur le marché, assurant ainsi le bien-être de la population. Dans le passé, le gouvernement avait mis en place des réserves tampons pour atténuer les difficultés économiques des citoyens, et une action similaire pourrait être envisagée aujourd’hui pour répondre à la crise actuelle.