Le Forum de coopération sino-africaine (Focac) s’est ouvert mercredi 4 septembre à Pékin avec la participation de plusieurs Chefs d’Etat d’Afrique. Patrice Talon, président du Bénin, s’est fait représenter à l’occasion par la Vice-présidente Mariam Chabi Talata.
Faure Gnassingbé, Archange Touadera, Bola Tinubu, Bassirou Diomaye Faye, etc. tous des Chefs d’Etat africains prennent part depuis mercredi à Pékin, au Forum Chine-Afrique. Il sont en effet, au total 33 chefs d’État et de nombreuses délégations pour renforcer les relations entre l’Afrique et la Chine, avec un accent particulier sur les partenariats économiques, le développement des infrastructures et la coopération bilatérale.
Patrice Talon, Chef de l’Etat béninois n’a pas pu effectuer le déplacement aux côtés de ses pairs. La délégation béninoise, dirigée par la vice-présidente Mariam Chabi Talata, est arrivée en Chine le lundi 2 septembre, apprend par ailleurs Africaho. Avant le début du forum, elle a signé un accord stratégique avec la Chine et rencontré deux entreprises chinoises intéressées par des investissements au Bénin.
LIRE AUSSI : FOCAC 2024 : la Chine annonce un financement de 50 milliards de dollars pour l’Afrique
Des rencontres privées entre Xi Jinping et des Chefs d’Etat africains
En parallèle, le président chinois Xi Jinping a eu des réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants africains, notamment le président sud-africain Cyril Ramaphosa, avec qui il a discuté d’un partenariat stratégique renforcé. Il a également rencontré les présidents nigérian Bola Tinubu, zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, mauritanien Mohamed Ould Cheik Ghazouani, malawite Lazarus Chakwera, tchadien Mahamat Déby, et kenyan William Ruto pour discuter de la consolidation des relations bilatérales.
Alors que les discussions se poursuivent encore à Pékin, le Bénin et d’autres nations africaines espèrent des avancées concrètes qui pourraient transformer le paysage de la coopération internationale. Ces avancées pourraient également ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du continent. Le suivi de ces négociations et les accords à venir seront essentiels pour évaluer l’impact de cette dynamique sur les futurs projets et investissements en Afrique.