France : Bruno Le Maire traité de “voleur” par un député de l’opposition 

Septus Djamagbo
Lecture : 3 min
Bruno Le Maire, ancien ministre français.

En France, un député de l’opposition a vivement pris à partie l’ancien ministre de l’économie, Bruno Le maire en le traitant de “voleur”.  L’échange tendu a eu lieu ce lundi alors que le ministre était de passage devant la commission des finances de l’Assemblée nationale pour sa fin d’audition.

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Aurélien Le Coq, député du parti de l’opposition française LFI (La France Insoumise), s’est attaqué au bilan de l’ancien ministre de l’Économie qui est en fin de mission depuis la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal.  «La commission auditionne aujourd’hui un voleur», a entamé l’élu. «Oui, M. Bruno Le Maire, vous êtes un voleur, et plutôt deux fois qu’une», a-t-il enfoncé.

«D’abord, parce que vous avez volé les élections et passé l’été à préparer un budget alors même que vous avez été balayé par les Français dans les urnes. Ensuite, vous êtes un voleur parce que vous avez volé méthodiquement l’argent des Français pour l’offrir aux plus riches de ce pays», a dénoncé le disciple de Jean Luc Mélenchon.

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«Depuis 2017, vous avez fait exploser la dette de 900 millions d’euros et vous voulez la faire payer aux Français. S’agit-il d’incompétence ? Non. Vous savez pertinemment ce que vous faites», a t- il déclaré. Et de poursuivre, il accuse Bruno Le Maire d’avoir «sciemment vidé les caisses de l’État» et de préparer «une nouvelle saignée pour 2025», en appelant à faire des milliards d’euros d’économies supplémentaires.

La réaction de l’ex- ministre de Macron

Face à ces accusations, la réponse de Bruno Le Maire ne s’est pas fait attendre. «Je comprends un peu mieux, après vos propos, pourquoi 75% des Français rejettent La France insoumise», a réagi le ministre de l’Économie. Il  a estimé que le parti de gauche abîmait «cette commission des finances», de même que «la démocratie» et «la République». «Si j’étais resté dans mes fonctions, je ne me serais pas laissé traiter de voleur par un député de la République, et je vous aurais poursuivi en diffamation», a-t-il fustigé.

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