Franck Diongo est désormais un réfugié politique officiellement reconnu en Belgique. Président du Mouvement lumumbiste progressif (MLP), il s’était initialement présenté aux élections présidentielles de 2023 avant de se retirer pour soutenir Moïse Katumbi. Condamné à cinq ans de prison par la Cour suprême de justice congolaise en décembre 2016, il avait été gracié en mars 2019 par le président Félix Tshisekedi.
Malgré son soutien initial au président congolais, Franck Diongo s’était distancié de lui en janvier 2023 pour se lancer dans la campagne présidentielle, ce qui avait conduit à son arrestation par les renseignements militaires en juin 2023. Libéré le 15 juillet de la même année, il a finalement demandé l’asile en Belgique en décembre 2023, une demande qui a été acceptée.
LIRE AUSSI : RDC : débat houleux sur les salaires des députés, des chiffres qui font controverse
Son avocat, Maître Alexis Deswaef, a expliqué les motifs de cet exil lors d’une interview avec Paulina Zidi de RFI Afrique. De plus, il a annoncé que Franck Diongo avait déposé une plainte pour torture en Belgique contre le général Christian Ndaywel, chef des renseignements militaires congolais, ce dernier ayant récemment acquis la nationalité belge, selon l’avocat.