Grogne à la SRTB : « Il n’y a plus de tempête… », Wilfried Houngbédji

Casimir Vodjo
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Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois dans les locaux d'Africaho, vendredi 17 mai 2024 à Cotonou.

Face à la presse jeudi, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est prononcé sur le mouvement d’humeur qui a ébranlé la Société de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (SRTB). Selon les propos du porte-parole, la situation s’est désormais apaisée, après la rencontre tenue mercredi, entre les syndicats de la SRTB et la ministre du Numérique, Aurélie Adam Soulé Zoumarou.

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Après plusieurs jours de mécontentement exprimé par les agents de la SRTB, l’intervention de la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a permis de dissiper certaines tensions. Réunis le 30 octobre 2024, les représentants du Syndicat des travailleurs de l’audiovisuel public (Syntrap-Bénin), ont, en présence des représentants de la Direction de la SRTB, présenté à M. Aurélie, un mémorandum répertoriant leurs propositions et revendications face aux réformes en cours. A travers ce mémorandum, ils nourrissent l’espoir de préserver les droits des employés dans ce processus de modernisation.

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De son côté, la ministre a rappelé l’engagement de l’État pour l’amélioration des infrastructures de la SRTB et pour le renforcement de ses capacités. Elle a aussi encouragé la direction de la SRTB à poursuivre un dialogue ouvert et constant avec les syndicats pour une meilleure compréhension des enjeux et pour apaiser les inquiétudes des travailleurs.

Réaction de Wilfried Houngbedi

Lors de sa rencontre avec la presse le jeudi 31 octobre 2024, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbedji, s’est également prononcé sur le sujet. Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a, en effet, apporté des précisions en ces termes : « Le ciel s’est éclairci, il n’y a plus de tempête. Ils ont eu une rencontre avec la Ministre, et je crois qu’ils sont parvenus à s’entendre sur des bases constructives. ». Tout en reconnaissant que le manque de dialogue avait pu contribuer à l’escalade, il s’est dit optimiste quant à l’apaisement. « Je considère que du moment où ils se parlent, c’est que, c’est bon », a-t-il conclu.

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