La Guinée va-t-elle connaitre un retour à l’ordre constitutionnel d’ici la fin de l’année 2024 ? En tout cas, les forces vives du pays y croient dur comme fer et n’entendent pas lâcher d’une seule semelle, le régime militaire dirigé par le Colonel Mamadi Doumouya. Ces organisations expriment en effet, leur inquiétude face à un éventuel report de la transition, non encore officialisé, et menacent de ne plus reconnaître les autorités en place si leur demande n’est pas prise en compte.
Selon Abdoulaye Oumou Sow, porte-parole du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), cité par RFI, il est impératif que les autorités de transition organisent des élections pour respecter les accords de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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Sow souligne le manque de volonté de la junte au pouvoir pour mettre en œuvre le calendrier de transition établi par la CEDEAO, ce qui a conduit à une absence de clarté quant à la suite des événements. Il appelle à un dialogue entre les acteurs politiques et la junte pour accélérer le processus, proposant notamment la révision rapide de la Constitution de 2010, considérée comme consensuelle, et la tenue d’élections populaires et référendaires.
Le FNDC, bien que dissous par le gouvernement en 2022, continue de surveiller la transition politique en Guinée et a lancé un compte à rebours sur son site internet, marquant la fin annoncée de la période de transition dans le pays.