« Harceleur et violeur pas comme les autres » : cyberharcèlement, diffamation, Stévy Wallace brise le silence

Loan Tamin
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Stevy Wallace brise le Silence sur le “Psychopathe Gate”, l’affaire dans laquelle, la journaliste Angela Kpeidja s’est positionnée en lanceuse d’alerte sans citer de nom. Dans une publication en ligne ce samedi, l’ex-Chargé de la communication digitale de la Présidence du Bénin, a réagi aux multiples allégations qui ont circulé à son encontre sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines. “Les amis, j’ai choisi de m’exprimer en ligne car ce samedi est particulier”, a-t-il entamé dans un long texte.

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Dans le texte, il indique avoir été confronté à une série de publications depuis 30 jours, qualifiant les sujets abordés selon lui, du ressort de la compétence des tribunaux. L’homme que les indices décrits dans les différents textes de dénonciations semblent pointer du doigt a également fait référence à deux périodes distinctes de la controverse, impliquant une lanceuse d’alerte et une amie fragilisée émotionnellement.

« Entre la saison 1 avec la lanceuse d’alerte sorti de nulle part, qui a régulièrement fait des publications (certaines effacées) tendancieuses dont elle a affirmé auprès des autorités qu’elle n’a jamais fait allusion, ni cité mon nom et la saison 2 avec une amie instrumentalisée par une horde de personnes conscientes de sa fragilité émotionnelle en raison de son statut de victime en 2019 de VBG (Violences Basées sur le Genre) de la part de son ex-compagnon, le « Psychopathe Gate » est devenu une polémique nationale. », a écrit Stevy Wallace.

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L’affaire devant la justice

Monté au créneau à la suite de l’Institut National de la Femme qui s’est lui aussi, autosaisi du dossier, Stévy Wallace a précisé qu’il avait initié des poursuites judiciaires dans cette affaire de diffamation et de cyberharcèlement, malgré les appels restés sans réponse et les multiples publications sur les réseaux sociaux. Il a affirmé sa décision de ne pas réagir publiquement auparavant, arguant que Facebook n’était pas un tribunal et invoquant des raisons professionnelles.

Malgré les accusations persistantes, l’ex-Chargé de la communication digitale de la Présidence du Bénin a exprimé sa détermination à prouver son innocence devant la justice. Il a adressé ses remerciements à ses soutiens et a assuré qu’il irait jusqu’au bout dans cette affaire.

Stévy Wallace a abordé cette épreuve comme une leçon de vie, soulignant qu’il en tirait des enseignements précieux, malgré le défi que cela représentait pour un gestionnaire de crise aguerri comme lui. La réaction de ce dernier, présumément indexé dans cette affaire, intervient dans un contexte où le “Psychopathe Gate” a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux et au sein de l’opinion publique au Bénin.

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