Hausse de la consommation de drogue en Afrique : un rapport alarmant de l’ONU

Paul Danongbe
Lecture : 2 min
Un citoyen africain entrain de consommer de la drogue. @Médias locaux.

Le transit du trafic de drogue et sa consommation en Afrique grimpent considérablement. C’est principalement le constat qu’affichent, les chiffres évoqués dans le nouveau rapport mondial sur la drogue réalisé par les Nations unies et présenté mercredi 26 juin à Accra, la capitale ghanéenne.

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Selon le rapport cité par RFI, environ 120 tonnes de cocaïne ont été saisies en Afrique, principalement dans le golfe de Guinée, ainsi qu’au Cap-Vert et au Sénégal depuis 2019. Cheikh Ousmane Touré, responsable de l’application de la loi pour l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime à Dakar, cité par le média français sonne l’alerte : « Il y a des preuves de laboratoire de transformation de cocaïne pour un marché local. Donc ce rapport nous pointe vers le fait que, en dehors d’être des pays de transit, progressivement, certains pays de la sous-région deviennent aussi des zones de consommations de substance. »


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Les gouvernements africains interpellés

Le rapport de l’ONU sur cette situation confirme sans ambages que le continent reste non seulement une voie de transit majeure pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud, mais également un marché croissant pour la consommation locale. Des preuves croissantes de laboratoires de transformation de cocaïne pour répondre à la demande interne sont même évoqués.

Le rapport souligne également l’émergence de nouvelles substances mélangées comme la kush, la khadafi et le Monkey Tail, dont la composition exacte reste souvent inconnue et pose des défis sérieux en matière de santé publique, tant sur le plan mental que physique et comportemental.

Face à cette montée préoccupante de la consommation de drogue, l’ONUDC encourage vivement les gouvernements africains à renforcer leurs investissements dans la recherche et la prévention. Cela semble plus qu’un impératif pour répondre efficacement à ce problème croissant de santé publique et pour limiter les effets néfastes sur les populations du continent.

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