À Kpomassè dans le département de l’Atlantique, une activité du parti politique « Les Démocrates » a été interdite. Le député Éric Houndété a dénoncé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux la mobilisation des forces de l’ordre qui ont empêché la tenue de l’événement. En réponse à ces accusations, Kémanam Mensah, le maire de la commune est intervenu pour apporter des clarifications lors d’une interview sur Bip Radio, ce lundi 10 mars 2025.
Que s’est-il réellement passé à Kpomassè dimanche avec les responsables du parti d’opposition Les Démocrates , les forces de l’ordre et les autorités communales ? En effet, dans une vidéo publiée par Guy Mitokpè, le député Eric Houndété, a clairement dénoncé l’empêchement de la tenue d’une activité pourtant autorisée par les autorités administratives de cette localité du département de l’Atlantique. Des propos démentis par Kémanam Mensah, le maire de la commune, interrogé sur l’incident par Bip Radio qui a apporte à cet effet des clarifications.
Selon lui, l’interdiction a été ordonnée en raison de ce qu’il qualifie d’absence de sincérité de la part des organisateurs. L’autorité communale explique qu’une première demande d’autorisation avait été introduite pour organiser une messe d’action de grâce, événement pour lequel il a accordé l’autorisation, car une messe ne nécessite pas d’autorisation administrative. Mais cette activité, lance-t-il semble avoir été remplacée par une autre par les responsables du parti d’opposition.
Une messe d’action de grâce transformée en rassemblement politique ?
Cependant, une seconde demande a été soumise avec un changement notable : cette fois, l’événement était présenté comme une « Conférence des forces vives de la Nation », délocalisée dans une autre localité. Ce changement a suscité des doutes chez l’autorité locale. « S’agissait-il d’une messe ou d’une simple couverture pour un rassemblement politique ? », s’est interrogé le maire.
Face à cette situation et ne pouvant pas se permettre d’être trompés, l’autorité a pris la décision d’interdire l’événement, estimant que sa tenue risquait de provoquer des tensions dans la localité. « Nous ne pouvions pas être trompés. On ne peut pas nous demander une chose et en organiser une autre », a conclu le maire.
De leur côté, les responsables du parti continuent de soutenir leur position et évoquent ce qu’ils considèrent comme une entrave à leurs activités politiques dans le pays.