La Côte d’Ivoire rejoint la Convention des Nations Unies sur l’eau

Paul Danongbe
Lecture : 3 min
Une fillette au robinet entrain de boire de l'eau potable.

La Côte d’Ivoire a adhéré mardi 16 juillet 2024 à la Convention des Nations Unies sur l’eau, un traité international visant à promouvoir une gestion concertée des ressources en eau au-delà des frontières.

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La Convention des Nations Unies sur l’eau compte un nouvel adhérent. La Côte d’Ivoire a rejoint l’organisation devenant ainsi le dixième pays africain à y adhérer. Ce pas marque clairement une avancée notable pour ce pays d’Afrique de l’Ouest qui, tout comme ses voisins doit faire face à des défis majeurs en matière de gestion de l’eau pour une population de 30 millions d’habitants, en croissance de 2,5% par an, selon les statistiques du gouvernement.

Selon RFI, la Côte d’Ivoire, qui partage huit bassins fluviaux avec ses voisins tels que le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, doit faire face à des problématiques complexes. L’urbanisation rapide et les effets du réchauffement climatique, tels que les sécheresses et les inondations, menacent ses ressources en eau. De plus, la qualité des eaux se dégrade en raison de la pollution, de l’orpaillage illégal et de la mauvaise gestion des eaux usées.

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L’accès à l’eau potable, une équation difficile à résoudre en Afrique

D’après de récents chiffres publiés par la Banque africaine de développement (BAD), l’accès à l’eau potable représente un problème majeur pour les pays d’Afrique. Ce n’est donc pas unique à la Côte d’Ivoire qui rencontre les mêmes difficultés que le Sénégal, le Bénin, le Mali, le Burkina Faso, etc. En effet, seulement 58% des Africains ont accès à l’eau potable, et les phénomènes climatiques extrêmes coûtent au continent entre 2 et 9% de son PIB, précise l’institution bancaire.

Face à ces enjeux, la Côte d’Ivoire a choisi de renforcer sa coopération transfrontalière en adhérant à cette convention des Nations Unies. Ce traité aidera le pays à mieux gérer ses réserves souterraines, essentielles pour l’adaptation au changement climatique.

Des initiatives similaires ont déjà été mises en place par d’autres pays africains, comme le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, qui ont formé un organe conjoint pour une gestion améliorée de leurs eaux souterraines. La Côte d’Ivoire et ses voisins ont maintenant l’opportunité de suivre cet exemple pour affronter ensemble les défis liés à l’eau.

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