L’armée française se dote d’un Commandement pour l’Afrique. Cette décision intervient à un moment où la France a entamé une réduction considérable de ses effectifs militaires en Afrique de l’Ouest et centrale. L’Elysée prévoit cependant de maintenir seulement quelques centaines de soldats dans ces régions. En effet, les bases militaires françaises au Tchad, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon, qui avaient jusqu’ici leurs propres états-majors interarmées, seront affectées par cette reconfiguration.
L’objectif principal de ce Commandement pour l’Afrique sera d’organiser le soutien aux pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme, la gestion des trafics illicites, la formation des armées locales, ainsi que la stratégie d’accès. Bien que la visibilité et l’empreinte de l’armée française sur le continent soient réduites pour des raisons stratégiques, l’engagement opérationnel demeurera en collaboration étroite avec les pays hôtes.
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Il y a quelques années, la France avait déployé plus de 5 000 militaires dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel, en plus des forces prépositionnées en Afrique de l’Ouest et au Gabon. Cependant, les événements politiques récents dans la région, notamment les changements de gouvernement à Bamako, Ouagadougou et Niamey, ont conduit à un réajustement stratégique et à une redéfinition du rôle de la France en Afrique.
Cette nouvelle structure vise à renforcer l’efficacité et la flexibilité des opérations militaires françaises en Afrique tout en s’adaptant aux dynamiques régionales et aux exigences sécuritaires changeantes.