Après les Etats-Unis, l’Argentine a annoncé ce mercredi, son retrait de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Comme motif, le pays d’Amérique du Sud évoque des divergences sur la gestion sanitaire et la défense de sa souveraineté nationale.
Le porte-parole de la présidence argentine a annoncé ce mercredi, la sortie du pays de l’OMS. Les Argentins ne vont « pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé », a-t-il déclaré. Il a également critiqué l’influence politique de certains États sur l’OMS et rappelé les effets du long confinement imposé sous l’administration précédente d’Alberto Fernández (2019-2023), qualifié de « plus long de l’histoire de l’humanité ».
Selon le gouvernement argentin, ce retrait permettra au pays de gagner en indépendance dans l’élaboration de ses politiques sanitaires et d’utiliser ses ressources plus efficacement. Buenos Aires considère cette décision comme une étape vers une plus grande souveraineté en matière de santé publique.
Un alignement sur la politique de Trump
Ce retrait argentin survient peu après la décision des États-Unis de quitter l’OMS, annoncée par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche en janvier 2025. L’ancien président américain avait déjà exprimé de vives critiques à l’encontre de l’organisation durant la pandémie de Covid-19, l’accusant d’avoir mal géré la crise sanitaire et d’être trop influencée par certains États, notamment la Chine.
Le président argentin Javier Milei, élu en décembre 2023, n’a jamais caché son admiration pour Donald Trump, qu’il considère comme un allié stratégique. Cette proximité idéologique transparaît dans plusieurs de ses décisions, dont ce retrait de l’OMS.