Le Pape François a une nouvelle fois plaidé pour l’annulation de la dette des pays pauvres. S’inscrivant dans la doctrine sociale de l’Église, cet appel lancé le mercredi 1er janvier 2025, s’insère dans les réflexions liées à l’année jubilaire de la nouvelle année.
Le Pape François, fidèle à ses convictions en faveur de la justice sociale, a réitéré mercredi, son appel à l’annulation de la dette des pays les plus pauvres. Déjà en 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, le souverain pontife avait exhorté les institutions financières internationales à alléger le fardeau de la dette pesant sur les nations en difficulté. Il avait alors évoqué l’impact dévastateur de cette charge sur les systèmes de santé et les économies des pays vulnérables, notamment dans le Sud global.
Dans la doctrine sociale de l’Église, la question de la dette dépasse les enjeux financiers. Elle soulève des interrogations fondamentales sur le bien commun et le droit au développement. Le Pape François insiste sur la nécessité de replacer l’être humain au centre des priorités économiques, exhortant les dirigeants mondiaux à promouvoir un modèle économique qui ne laisse personne de côté.
L’année jubilaire, selon le Pape, représente une opportunité unique pour aborder ces enjeux. Il appelle à une réflexion collective sur les mécanismes d’endettement et sur les solutions durables pour garantir un développement équitable entre les nations.