Un projet de coopération entre le Bénin, le Luxembourg et l’UNICEF a été lancé le 14 novembre 2024 à Djakotomey. Avec un financement de plus d’un milliard de francs CFA, il vise à éradiquer la traite et les pires formes de travail des enfants dans les départements du Zou et du Couffo.
Dans les départements du Zou et du Couffo, où les taux de travail des enfants atteignent des niveaux alarmants (17,2 % dans le Zou et 41,2 % dans le Couffo selon l’enquête MICS 2022), un projet inédit a vu le jour. Ce programme, baptisé « Projet Luxembourg », vise à protéger les enfants à risque ou déjà victimes de la traite et des pires formes de travail des enfants.
En effet, lancé officiellement à Djakotomey par Adidjatou Mathys, ministre du travail et de la Fonction publique, ce projet est le fruit d’une coopération tripartite entre le gouvernement béninois, l’Ambassade du Luxembourg et l’UNICEF. Étalé sur trois ans, il entend répondre aux défis posés par ces pratiques inacceptables en soutenant la mise en œuvre des recommandations internationales en la matière.
Le coût du projet
Ainsi, pour sa mise en œuvre, le projet mobilise une enveloppe de plus d’un milliard de francs CFA pour des actions ciblées, notamment le renforcement des systèmes de protection de l’enfance, la sensibilisation des communautés et l’accompagnement des familles vulnérables. « Nous sommes déterminés à agir pour offrir un avenir digne à chaque enfant », a déclaré Ousmane Niang, Représentant Résident de l’UNICEF au Bénin.
Par ailleurs, ce projet marque un pas décisif dans la lutte contre l’exploitation des enfants au Bénin. En combinant ressources financières, expertise internationale et engagement local, le gouvernement et ses partenaires espèrent poser les bases d’une société plus équitable, où chaque enfant peut grandir en sécurité et en dignité.