Niger: décès de l’ancien Premier ministre Hama Amadou

Casimir Vodjo
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Hama Amadou

L’ancien Premier ministre du Niger, Hama Amadou, est décédé le mercredi 23 octobre 2024, à l’âge de 74 ans, a appris Africaho de source proche du défunt, ce jeudi 24 octobre 2024.

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Hama Amadou n’est plus. L’ancien chef de la Primature nigérienne s’en est allé ce 23 octobre 2024. Selon nos sources, l’ancien Président de l’Assemblée nationale du Niger de 2011 à 2015, est décédé à l’hôpital général de référence de Niamey, à l’âge de 74 ans. Figure emblématique de la politique nigérienne, Hama Amadou a occupé des postes clés et influencé des réformes politiques importantes au Niger.

Né en 1950 à Youri, Hama Amadou a débuté sa carrière politique en gravissant les échelons du pouvoir, devenant Premier ministre à deux reprises. Son premier mandat, sous la présidence de Mahamane Ousmane, a débuté en février 1995 et s’est terminé en janvier 1996. Il a ensuite repris ce poste stratégique de décembre 1999 à juin 2007, sous la présidence de Mamadou Tandja. En tant que chef du gouvernement, Hama Amadou a joué un rôle clé dans la stabilisation du pays après des périodes de troubles politiques, tout en menant des réformes qui ont renforcé les institutions nigériennes.

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Fondateur du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine

En 2011, Hama Amadou a été élu Président de l’Assemblée nationale, un poste qu’il a occupé jusqu’en 2013. Cette période marqua une nouvelle étape dans sa carrière, où il œuvra pour le renforcement du Parlement et le développement de la démocratie au Niger. Fondateur du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (Moden Fa Lumana), il a porté son parti à travers des défis politiques et électoraux, consolidant sa position d’opposant au régime en place, particulièrement contre le PNDS Tarrayya.

En 2021, malgré des problèmes de santé et des controverses judiciaires, Hama Amadou n’a pas renoncé à ses ambitions politiques et s’est présenté à l’élection présidentielle. Son engagement inébranlable envers le Niger a marqué les esprits, même lorsqu’il a commencé à se retirer progressivement de la scène publique.

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