Niger : le régime militaire annonce la libération de Mohamed Bazoum avec deux conditions

Mohamed Fousso
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Les échanges avec le régime militaire au pouvoir au Niger évoluent sous l’égide du président togolais Faure Gnassingbé qui semble bien réussir la mission. Car, grâce à la méditation surtout du Togo, les militaires au pouvoir ont libéré le fils de Mohamed Bazoum. Sauf qu’avant que le président renversé ne recouvre pour sa part, sa liberté, le Général Abdourahamane Tiani et ses hommes posent plusieurs conditions à la CEDEAO. Si les deux parties s’accordent déjà sur certains points lors des négociations, il faut dire qu’ils sont divisés sur d’autres.

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Selon les informations de Africa Intelligence, les militaires exigent que Mohamed Bazoum ne se proclame pas président une fois libéré. Cette demande révèle l’inquiétude du régime militaire au pouvoir quant à la reconnaissance potentielle de Bazoum comme seul et unique président du Niger par ses soutiens de la Cedeao. Et à cet effet, Niamey attend des garanties de la Cedeao pour éviter une telle situation.

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Autre condition : les nouvelles autorités exigent tout d’abord que Mohamed Bazoum qui refuse jusqu’à ce jour de démissionner ne se proclame pas président une fois libéré. Elles demandent par ailleurs, que le président déchu reste au Niger après sa libération pour ne pas mener un front contre les autorités de transition depuis une capitale voisine, et ce, avec le soutien de certains chefs d’État ouest-africains.

Ainsi énumérées, ces exigences du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ne sont pas du goût de la CEDEAO. AfricaIntelligence rapporte que l’organisation régionale se montre plutôt favorable à ce que l’ancien président puisse quitter Niamey et soit libre de ses mouvements. Pour l’heure, les négociations sont toujours en cours. Et si elles aboutissaient, Mohamed Bazoum pourrait être libre de ses mouvements dans le mois de mars prochain. Le chef de la diplomatie Togolaise est d’ailleurs, annoncé à cet effet, à Niamey le 25 janvier prochain pour poursuivre les négociations.

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