Niger: l’Union Européenne met en place un cadre de sanctions contre la junte

Mohamed Fousso
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L’Union Européenne a annoncé l’adoption d’un cadre pour imposer des sanctions à l’encontre des membres de l’administration militaire du Niger qui ont destitué le président élu en juillet.

 

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L’Union européenne a pris une décision importante en annonçant un cadre pour imposer des sanctions à l’égard des membres de l’administration militaire du Niger, qui ont renversé le président élu en juillet. Cette initiative s’inscrit dans la politique de l’UE visant à sanctionner ceux qui menacent la stabilité, la démocratie et l’État de droit au Niger, et qui constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région.

Josep Borrell, le chef de la politique étrangère de l’UE, a souligné l’importance de ce nouveau cadre, affirmant que l’UE sera ainsi en mesure de sanctionner les individus et les entités responsables d’actions mettant en péril la paix, la stabilité et la sécurité du Niger. Les sanctions consistent en un gel des avoirs, une interdiction de mettre des fonds à la disposition d’individus et d’entités, ainsi qu’une interdiction de séjour pour des individus.

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Le Niger a été secoué par des événements tumultueux le 26 juillet, lorsque le général Abdourahamane Tchiani, ancien commandant de la garde présidentielle, a mené une intervention militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. L’UE avait condamné cette intervention militaire et a depuis exprimé sa ferme position en faveur du retour rapide à l’ordre constitutionnel.

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