L’armée nigériane, par une frappe de drone « commise par erreur », a fait au moins 30 morts civils dans l’État de Kaduna dimanche soir pendant une célébration religieuse.
Au moins 30 morts et plusieurs blessés dans le rang des populations du village de Tudun Biri, dans l’Etat de Kaduna. C’est pour l’heure le bilan d’un bombardement exécuté par l’armée nigérianne, rapport RFI. Selon le média français qui cite le ministre local de l’information, Samuel Aruwan, l’armée a reconnu être à l’origine de cette frappe de drone « commise par erreur » dans cet État du nord-ouest du pays.
« Le gouvernement de l’État de Kaduna a reçu un compte rendu au sujet de l’attaque de dimanche soir, qui a fait des morts et des blessés parmi les civils à Tudun Biri, une localité de l’État de Kaduna. L’armée nigériane a donné des détails sur les circonstances qui ont mené à cette frappe malheureuse et non intentionnelle. Le major Okoro a expliqué que l’armée nigériane était en mission de routine contre les terroristes, mais que malheureusement les populations de Tudun Biri ont été touchées. Les opérations de sauvetage et de secours se poursuivent. Et des dizaines de blessés ont été évacués à l’hôpital par les autorités », a par ailleurs, expliqué le ministre lors d’un point presse à Kaduna.
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Au Nigéria, l’offensive pour ralentir l’élan des groupes armés non identifiés a pris une autre forme depuis plusieurs mois. L’exécutif a renforcé par exemple, sa coopération militaire avec des puissances occidentales qui mettent à la disposition du pays, des moyens matériel et humain de dernière génération. Ceoendant, l’utilisation de ces moyens semble ne pas faire rigoureusement, l’objet d’une formation adaptée aux soldats nigérians, et ce, dans les conditions requises. Cette frappe de drone ainsi « commise par erreur » et causant des dizaines de morts doit davantage susciter chez les autorités dirigeantes du pays, la nécessité d’affecter des champs de tirs, exclusivement dédiés aux exercices militaires.