Olivier Boko, la réforme du système partisan: Wilfried Houngbédji évoque les raisons de la démission d’Homéky

Paul Danongbe
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Au Bénin, le porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur les réelles raisons de la démission du ministre des sports Oswald Homéky. Wilfried Léandre Houngbédji a évoqué la volonté du président Patrice Talon de faire respecter au sein de la mouvance présidentielle, l’esprit de la réforme du système partisan.

 

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Le respect de l’esprit de la réforme du système partisan exigé par Patrice Talon, c’est la principale raison qui a conduit Oswald Homéky à sortir du gouvernement béninois. C’est ce qu’il faut retenir des précisions de Wilfried Léandre Houngbédji vendredi 13 octobre dernier face aux professionnels des médias. En effet, le Secrétaire général adjoint du gouvernement, a indiqué au cours de son traditionnel échange avec les journalistes, que l’acte de démission de l’ex-ministre des Sports, « fait partie de la dynamique politique ».

Selon lui, le président Patrice Talon aurait interpellé Oswald Homéky sur « une certaine attitude politique » qui ne cadre pas avec « l’esprit de la réforme du système partisan ». Revenant sur les exigences de la réforme du système partisan, le porte-parole du gouvernement relève que la présente réforme voudrait que « les partis politiques soient remis au cœur de l’animation de la vie politique et que les individus ne supplantent plus les formations politiques ». Par conséquent, il soutient que tant qu’un sujet n’a pas été discuté au sein du parti pour qu’un choix soit fait, « c’est difficilement défendable que des responsables de parti en marge de la ligne du parti, puisse faire cavalier seul ».

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Olivier Boko, la principale de la démission

Dans sa déclaration, Wilfried Léandre Houngbédji revient sur une récente sortie médiatique du ministre démissionnaire qui s’était prononcé sur la succession de Patrice Talon. En effet, Oswald Homéky a publiquement soutenu que le mieux armé d’entre eux tous pour remplacer le président en fin de mandat est Olivier Boko. Il a par ailleurs précisé que si ce dernier était candidat pour la présidentielle de 2026, toutes les autres ambitions devraient se ranger.

Selon le porte-parole du gouvernement, cette « position personnelle que le ministre Homéky a prise est apparue comme étant en déphasage avec l’esprit de la réforme du système partisan ». C’est d’ailleurs pour cela, ajoute-il, que le chef de l’Etat « l’a interpellé et lui a dit d’éviter cela à l’avenir, car, cela mettrait à mal à terme cette réforme-là ». D’après le Secrétaire général adjoint du gouvernement, le désormais ancien ministre des sports a estimé sans doute « qu’il pouvait défendre sa position et c’est la raison pour laquelle il a demandé à être libéré de ses fonctions ».

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L’appel à la discipline au sein de la mouvance

Le porte-parole du gouvernement expliquant le temps que Patrice Talon a pris pour réagir, estime que « le chef de l’Etat a l’opportunité du moment où il va agir ou réagir ». Pour lui, le président béninois a peut-être attendu « pour voir s’il y aurait une démarche dans un sens ou dans un autre » avant de « mettre les choses au clair pour tout le monde ». Car soutient Wilfried Léandre Houngbédji, en parlant au ministre Homéky en fait, Patrice Talon parle « à tous les acteurs politiques, à tous ceux qui appartiennent à des partis politiques ».

Les responsables des partis politiques et même les militants de toutes les chapelles politiques de la mouvance présidentielle devrait observer une discipline de groupe. Ils sont donc invités à exprimer leur choix au sein des partis et non en public comme c’est observé depuis peu avec la vague de suscitations de candidatures qui s’entretient depuis plusieurs mois déjà.

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