Ouganda: l’exécutif s’engage à relancer la production de cuivre

Mohamed Fousso
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Dans une région près de la frontière entre l’Ouganda et la RDC, Paul Kalisha, un passionné de l’exploitation du cuivre, s’efforce de relancer la production de ce métal précieux. L’Ouganda, qui possède d’importantes réserves de cuivre, espère revitaliser son secteur minier et créer de nouvelles opportunités économiques.

 

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Au pied des montagnes Rwenzori, près de la frontière entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo, les sous-sols de l’Ouganda recèlent d’immenses réserves de cuivre, estimées à environ 13 millions de tonnes. Pour Paul Kalisha, la relance de la production de cuivre représente bien plus qu’une opportunité économique ; c’est la réalisation d’un rêve familial transmis par son père, un mineur chevronné.

L’industrie minière ougandaise, qui autrefois représentait une part significative du PIB, ne contribue actuellement que pour moins de 3 % à l’économie nationale. Cette baisse drastique s’explique en grande partie par l’arrêt de l’exploitation du cuivre dans les années 80, en raison de l’instabilité politique et des prix peu avantageux. En 2013, une tentative de relance a été initiée, mais elle a été abandonnée en 2018.

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Les réserves de cuivre d’Ouganda attirent actuellement l’attention des investisseurs en raison de la hausse des prix mondiaux du cuivre, liée aux problèmes d’approvisionnement. Le métal est essentiel dans la production de véhicules électriques, suscitant un intérêt croissant pour de nouvelles sources d’approvisionnement.

Le gouvernement ougandais a débloqué un million de dollars en 2022 pour la rénovation des mines de cuivre, préparant ainsi le terrain pour de futurs investissements. Le géologue Alex Kwatampora estime qu’avec des professionnels qualifiés et une restauration appropriée, la production de cuivre pourrait reprendre d’ici 2025.

Outre le cuivre, les sous-sols ougandais sont riches en autres matières premières telles que l’or, le cobalt, l’étain, l’uranium, et les diamants. Récemment, le pays a également lancé des activités de forage dans ses champs pétroliers, renforçant son statut en tant que nation aux vastes ressources naturelles.

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