Pipeline Bénin – Niger : emplois, droits de transit, des bénéfices pour le Bénin

Loan Tamin
Lecture : 3 min

Le projet Pipeline est-il rentable au Bénin par qui, transite le pétrole nigérien pour des destinations extérieures? Le dimanche 19 mai dernier, le pays dirigé par Patrice Talon a acté le début des opérations liées à ce projet avec un million de barils de pétrole exportées depuis lezs eaux de Sèmè-Podji après l’autorisation « ponctuelle et provisoire ». Mais dans le fond, l’exportation du pétrole nigérien par les eaux béninoises apporte des avantages non négligeables au Bénin.

Ad imageAd image

En effet, le Projet Pipeline est d’abord pourvoyeur d’emplois estimés à 3000 au Bénin, selon l’accord bilatéral. Il  permet également au pays de bénéficier de droits de transit lucratifs. Selon le même accord bilatéral, signé avec le Niger, le Bénin recevra 500 000 dollars américains pour cette première livraison de pétrole destinée à la Chine. Cet accord stipule par ailleurs que le droit de transit est fixé à 0,50 dollar par baril pour les dix premières années d’exploitation de l’infrastructure.

Lire aussi :  Bénin : début de l’opération de répression des infractions routières ce lundi

LIRE AUSSI : Bénin : Patrice Talon attendu au Brésil, les activités inscrites à son agenda


Une réévaluation prévue à partir de la onzième année

En termes de collecte des recettes générées par ces droits de transit, ce sont les services des douanes responsables des hydrocarbures qui été mandatés pour le faire. L’accord bilatéral entre le Bénin et le Niger prévoit par ailleurs une réévaluation du droit de transit à partir de la onzième année d’exploitation, avec une augmentation de 0,25 dollar US tous les cinq ans, jusqu’à un plafond de 1,5 dollar US par baril. Cette mesure, rapporte Bénin Web Tv, vise à assurer la viabilité à long terme du projet tout en maximisant les bénéfices pour le Bénin.

Avec ces nouvelles perspectives économiques et l’optimisation des recettes issues du transit pétrolier, le Bénin se positionne stratégiquement pour renforcer son développement économique et attirer davantage d’investissements étrangers. Les deux parties doivent – pour les bons rapports qu’ils sont appelés à entretenir – travailler à l’amélioration des relations bilatérales de façon à ce que, des deux côtés, les mesures d’interdiction de ceci, ou de fermeture de cela, soient levées.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *