Présidentielle au Sénégal: Karim Wade en difficulté, sa candidature objet de recours devant le Conseil

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Karim Wade.

Le Conseil constitutionnel reviendra-t-il sur la candidature de Karim Wade ? Thierno Alassane Sall, estime que l’institution a validé sa candidature à tort car, selon lui, son adversaire n’a pas renoncé à sa nationalité française.

Ad imageAd image

Alors que les candidats à la présidentielle avaient jusqu’à ce mardi soir pour déposer leur réclamation devant le Conseil constitutionnel, une polémique ancienne sur la possible binationalité du candidat Karim Wade vient de ressurgir. C’est un prérequis indiqué par la Constitution sénégalaise : selon l’article 28, « tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

Or, né d’une mère française, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) a longtemps été binational. L’est-il encore ? Non, répondent les cadres du parti de Karim Wade, qui a fourni une attestation en ce sens, validée par le Conseil constitutionnel.

LIRE AUSSI : Burkina Faso: l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale arrêté

Karim Wade toujours inscrit sur le fichier électoral en France

Dans le recours adressé au Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall relève notamment que Karim Wade est encore à ce jour inscrit sur le fichier électoral dans la commune de Versailles en France. C’est d’ailleurs le principal argument qu’il a développé pour justifier sa réclamation auprès du Conseil des Sages. Selon lui, « C’est une question de principe. Ça n’a rien de personnel ». Une demande à laquelle, Karim Wade n’a pas manqué de répondre.

Lire aussi :  Niger : un ressortissant français accusé d’espionnage arrêté

En effet, dans la soirée du mardi, Karim Wade s’est finalement exprimé sur ce sujet via le réseau social X (anciennement Twitter). Le candidat a affirmé que son mandataire avait déposé auprès du Conseil constitutionnel la copie de la preuve attestant de sa perte de la nationalité française. Le Conseil constitutionnel n’a plus que trois jours pour statuer sur cette question comme sur l’ensemble des réclamations qui lui ont été soumises.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *