Le Conseil constitutionnel, après des tensions avec l’exécutif, a finalement accepté la date du 24 mars, mettant ainsi un terme aux inquiétudes de la population sénégalaise. Cette clarification permet aux candidats et à l’électorat de se préparer rapidement pour la présidentielle qui s’annonce comme l’une des plus ouvertes de l’histoire du pays.
Le président Macky Sall avait justifié le report en invoquant des risques de troubles liés à une éventuelle contestation électorale. L’opposition et une partie de la société civile avaient dénoncé un « coup d’État constitutionnel », accusant le président de chercher à se maintenir au pouvoir. Des manifestations avaient éclaté, faisant quatre morts et de nombreuses arrestations.
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La date du 24 mars évite de faire coïncider le scrutin avec le dimanche de Pâques, une préférence notamment pour la communauté chrétienne au Sénégal. La campagne électorale sera plus courte que les 21 jours habituels, conformément au Code électoral.
La présidentielle pourrait également être marquée par des développements significatifs, dont l’adoption d’une loi d’amnistie qui pourrait profiter au candidat anti-système Bassirou Diomaye Faye. Des personnalités politiques majeures, dont Karim Wade et Ousmane Sonko, restent hors course, mais la situation évolutive pourrait influencer la dynamique électorale. La date du second tour n’a pas encore été annoncée. La levée des incertitudes représente un soulagement pour de nombreux Sénégalais, impatients de participer à ce rendez-vous électoral crucial.