« Il y a encore ce risque que les désaccords entraînent des manifestations publiques, qui vont provoquer l’échauffement du climat social et le climat politique », Simone Ehivet Gbagbo, Présidente du Mouvement des générations capables. C’était lors d’un entretien télévisé avec France 24 ce vendredi 6 septembre.
Le terrain politique est déjà en ébullition en Côte d’Ivoire. Dans un entretien télévisé tenu vendredi 6 septembre, la Présidente du Mouvement des générations capables, Simone Ehivet Gbagbo a réagi à l’élection présidentielle de 2025 qui s’annonce tendue au pays des ivoires. L’épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo a donc exprimé son indignation au scrutin.
« Dans les conditions actuelles, moi, je suis persuadée que ces élections ne se dérouleront pas bien. Il y a beaucoup de réformes que nous devons obtenir du gouvernement actuel pour assurer le monde entier d’élection libre et transparente », a-t-elle relevé. En effet, au sujet de la révision de la liste électorale, la Président du Mouvement des générations capables a soulevé un tollé sur la possibilité d’une révision de la liste en un mois.
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La révision de la liste, une question au cœur des préoccupations
» Ce n’est pas une bonne chose que nous ayons la révision de la liste en un mois. Dans la loi ivoirienne, la révision de la liste électorale doit être annuelle. La CI ne l’a pas fait et maintenant, elle veut imposer une révision en un mois », a souligné Simone Ehivet Gbagbo. Par ailleurs, l’ex première Dame a également exprimé son inquiétude sur les conséquences directes du non respect des prédispositions électorales en vigueur en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi elle demande qu’un dialogue soit organisé au niveau de tous les intervenants sur l’échiquier politique national, pour qu’ensemble, les différente partie prenantes puissent s’accorder sur ce qu’il aurait à faire.
Il s’agit notamment de la révision de la liste, du découpage électoral, de la sécurisation et du financement des élections. « Si ça c’est fait, nous pourrons avoir des élections apaisées. Sinon, Il y a encore ce risque là que les désaccords entraînent des débats, des discussions, des manifestations publics, qui vont provoquer l’échauffement du climat social et du climat politique », a déclaré Simone Ehivet Gbagbo, Présidente du MGC.