Le jeune homme auteur d’enlèvement d’une fillette à Agbangnizoun, dans le département du Zou a été démasqué par les forces de l’ordre et de sécurité. Écolière de huit (08) ans, Priscille est portée disparue depuis le 17 mai 2024. Quelques semaines plus tard, son tueur a été traqué.
Le jeune meurtrier de la fillette portée disparue il y a quelques semaines à Agbangnizoun est enfin tombé dans les mailles de la police. Le tueur Saturnin est du même village que sa victime, mais réside à Cotonou. Selon Bénin Web TV, le jour de sa disparition, Priscille, écolière en classe de CE1, “quittait son domicile pour se rendre au moulin, sur une distance d’environ 200 mètres, aux environs de 17 heures 30” quand elle a été interceptée par Saturnin.
Soupçonné du meurtre de la petite fille, une enquête policière a abouti a traqué le criminel. Après l’interrogatoire, Saturnin est passé aux aveux de l’acte blâmable. En effet, animé par la recherche du gain facile, il aurait démembré la fillette pour des fins de sacrifice. Selon les informations, avant ce forfait, le criminel avait pris l’habitude de dire à ses proches qu’avant la fin de cette année, il va s’acheter une voiture et construire une maison.
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Des confidences du mis en cause avant le drame
Arrêté à Hêvié dans la commune d’Abomey-Calavi, après perquisition, la police découvre la tête de la fillette emballée dans un sachet noir. « Il a avoué avoir jeté le tronc et les autres membres du corps de la fillette dans un WC au village à Agbagnizoun », a indiqué notre source d’information.
Après la poursuite de l’investigation lancée ce lundi 22 juillet 2024, par les forces de l’ordre, à Agbangnizoun, l’enquête n’a pas abouti à retrouver le reste du corps de la fillette. Pour l’heure, le jeune criminel est détenu et sera bientôt présenté devant la justice béninoise afin de répondre de ses actes. Face à cette recrudescence des acte criminels à travers le pays, le gouvernement béninois et les autorités policières luttent de commun accord en intensifiant la traque des bandes criminelles afin d’enrayer ce fléau.