Sécurité routière au Bénin : les autorités envisagent de transformer deux infractions en délit

Paul Danongbe
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L’excès de vitesse et la conduite en état d’ivresse seront bientôt considérés comme des délits au Bénin. En tout cas, c’est ce que Aubin Adoukonou, directeur général du Centre National de sécurité Routière (CNSR) a confié dimanche 21 janvier dans une émission sur Peace FM. En effet, abordant plusieurs sujets comme la mesure portant conditionnement de l’assurance auto par la visite technique et le paiement de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM), la nouvelle organisation de la visite technique et le projet de nouveau code de la route, il a évoqué un projet de loi déjà introduit au parlement. A le croire, ce projet porte notamment sur ces deux infractions jusque-là, encore considérées comme étant de simples contraventions.

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D’après Aubin Adoukonou, cette disposition légale encore sur la table des députés à l’Assemblée nationale est le fruit d’un travail d’ensemble élaboré avec les acteurs du secteur eux-mêmes. Ainsi donc, précise-t-il, conducteurs, associations de transporteurs, syndicats et hauts juristes ont fait des propositions qui sont contenues dans ce projet qui sera bientôt examiné par le législateur.

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On a constaté que sur nos axes routiers, à volonté les gens font les excès de vitesse, ils détruisent les édifices publics.

Aubin Adoukonou

Le directeur général du Centre national de sécurité routière renseigne que dans le présent projet de loi, ces deux infractions courantes seront transformées en délits, dans le but de dissuader les conducteurs indisciplinés et d’améliorer le respect du code de la route. « Si le code de la route arrive à être voté par exemple, sont désormais constitutifs de délit routier, la conduite en état d’ivresse avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,8 g par litre d’alcool dans le sang, l’excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/ h en plus des limites prévues, la conduite de véhicule sans visite technique à jour, la conduite sous emprise de stupéfiant », a précisé Aubin Adoukonou cité par Banouto.

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