Sénégal: Bassirou Diomaye Faye réagit à sa présence ou non au Conseil supérieur de la magistrature

Septus Djamagbo
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Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal. @Médias locaux.

Le chef de l’Etat sénégalais s’est exprimé ce jeudi 04 juillet 2024 à Dakar, sur la question controversée de sa présence ou non au Conseil supérieur de la Magistrature (CSM). « Il m’est revenu que des magistrats ne sont pas d’accord pour que le Président de la République quitte le conseil supérieur de la magistrature. Je tiens à préciser que je ne tiens ni en rester ni en sortir. Je suis neutre par rapport au Conseil supérieur de la magistrature », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

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«Si les arguments du plus grand nombre ont plus de poids par rapport à la pertinence, sachez que je ne resterai plus dans le CSM. Et je n’en fais pas une obsession », a ajouté le président sénégalais.

La présence du successeur de Macky Sall  au sein du CSM  n’avait pas fait l’unanimité lors des assises sur la réforme de la justice. Mais pour Bassirou Diomaye Faye « il y a lieu de prêter une oreille attentive aux magistrats qui veulent que le président de la République reste au CSM, parce qu’après tout, il est question de leur indépendance. Mais, même si on les écoute, et que leurs arguments ne sont pas convaincants, je ne resterai pas. Donc, je ne tiens absolument pas à rester là-bas, mais je ne tiens pas aussi à en sortir«.

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Pour rappel, le Sénégal a été le théâtre d’un événement majeur alors que 450 individus, parmi lesquels des magistrats, des avocats, des membres de la société civile et des universitaires, se sont réunis pour évaluer le secteur de la justice.

Parmi ces nombreuses propositions évaluées lors des assises, une proposition majeure consiste à accorder davantage de pouvoir au Conseil de la magistrature. Il s’agirait notamment d’envisager des mécanismes pour restreindre les prérogatives du président, qui actuellement nomme les magistrats composant le Conseil supérieur de la magistrature. Néanmoins, aucun consensus n’a été atteint quant à la présence du président au sein de ce conseil, les participants étant divisés sur la possibilité d’exclure le président de cette instance.

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