Au Sénégal, des forces de l’opposition ont appelé à des manifestations après la condamnation du maire de Ziguinchor, pour diffamation et injures publiques à l’encontre du ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
Les rues de Dakar risquent d’être à nouveau investies ce vendredi 12 mai. Et pour cause, la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de franc CFA à l’issue de son procès en appel, tenu lundi au Tribunal de première instance de la capitale sénégalaise. En effet, réagissant à sa condamnation, le président de Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a d’abord rappelé sa « campagne à la désobéissance civique contre la justice », rapporte RFI.
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Une campagne que les militants du Pastef entendent mener avec détermination et sans peur. D’autres forces de l’opposition au pouvoir du président Macky Sall vont également rejoindre ladite campagne. Il s’agit de la plateforme « des forces vives de la nation F24 » qui pour sa part, a déjà prévu pour ce vendredi 12 mai, des manifestations dans plusieurs villes du Sénégal. Et ceci, non seulement pour s’opposer au troisième mandat de Macky Sall, mais aussi pour dénoncer « l’instrumentalisation de la justice pour éliminer des candidats ».
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Je suis et reste plus que jamais candidat à la présidentielle. Il n’existe pas une créature sur terre qui peut m’empêcher d’être candidat à cette élection.
Ousmane Sonko
Ousmane Sonko dans son adresse à ses militants, a indiqué que le verdict qui est intervenu au terme du procès en appel lundi, est de nul effet sur son éligibilité. L’opposant a d’ailleurs réaffirmé sa candidature à la présidentielle au Sénégal, prévue pour se tenir en 2024. Ce qui rebat les cartes du coté de la majorité présidentielle qui entend aller plus loin dans ce dossier. Le maire de Ziguinchor est par ailleurs, attendu le 16 mai prochain, dans un autre procès où, il est accusé de viol.