Face à la détérioration de la situation sécuritaire au Sud-Kivu et au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), le gouvernement béninois a exprimé sa vive préoccupation. Dans un communiqué publié ce 26 janvier 2025, le Bénin plaide pour des solutions pacifiques et réaffirme son soutien au processus de paix de Luanda.
Dans un contexte marqué par une escalade de la violence à Minova, au Sud-Kivu, et à Goma, au Nord-Kivu, le gouvernement béninois a pris position en faveur d’une désescalade urgente. Par le biais d’un communiqué officiel, la République du Bénin a exprimé son inquiétude face aux répercussions dramatiques de cette crise sur les populations civiles et sur la stabilité régionale.
Le Bénin exhorte toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et à privilégier des négociations dans un esprit de dialogue et de responsabilité. « La restauration de la paix est essentielle pour garantir la stabilité et réduire la pauvreté, un objectif fondamental partagé par tous les Africains », souligne le communiqué.
Fidèle à ses principes de solidarité africaine, le Bénin encourage les protagonistes à s’investir pleinement dans le processus de paix de Luanda, dirigé par le président angolais João Lourenço. Ce mécanisme diplomatique, déjà soutenu par plusieurs acteurs régionaux et internationaux, demeure une voie clé pour parvenir à une solution durable au conflit.
En rappelant l’importance d’une Afrique unie et solidaire, le gouvernement béninois insiste sur la nécessité d’une coopération renforcée pour construire un avenir commun basé sur la paix et la prospérité.
Une situation sécuritaire explosive à Goma
La situation sécuritaire à Goma continue de se détériorer, mettant en péril la stabilité de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Des tirs ont retenti au cœur de la ville, attestant de l’intensification des affrontements entre les forces de défense congolaise et les rebelles du M23. Le gouverneur ad intérim du Nord-Kivu a mobilisé tous les militaires, policiers et volontaires pour défendre la ville et repousser ce qu’il qualifie d’« agression rwandaise ». Dans un message empreint de détermination, il a souligné que « la patrie ou la mort » est l’ultime engagement face à cette menace.
De son côté, le Président kényan William Ruto a exprimé sa vive préoccupation face à l’escalade de la violence. Dans un communiqué officiel, il a dénoncé la crise humanitaire croissante aggravée par la fermeture de l’espace aérien à Goma. Appelant à la cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités, il a exhorté toutes les parties à faciliter l’accès humanitaire aux populations touchées et à privilégier le dialogue pour résoudre ce conflit.