Au Soudan, l’armée a annoncé samedi 5 octobre, avoir repris le contrôle de Jebel Moya, un site archéologique situé au Sud-est de Khartoum. Ceci intervient après plusieurs jours d’intenses combats contre les Forces de Soutien Rapide (FSR).
La guerre entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR) continue de faire des ravages. Cette fois-ci, un brin d’espoir semble jaillir pour les forces nationales légitimes. Après une offensive samedi 5 octobre dernier, l’armée a annoncé la reprise du site archéologique de Jebel Moya, au Sud-est de Khartoum. Selon Radio France internationale, l’opération a été supervisée par le lieutenant général Shams al-Din Kabashi, commandant en chef adjoint des forces armées depuis l’État du Nil bleu.
En effet, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, montrent des militaires sur le terrain avec 32 véhicules armés, une douzaine de canons 122 mm et des munitions récupérés. Ces vidéos montrent également des « dizaines de cartons contenant des médicaments, des drogues de synthèse et des amphétamines». Selon l’indication des documents qui y sont retrouvés, ces produits psychotropes viennent des Émirats arabes unis, récemment accusés de soutenir les Forces de Soutien Rapide (FSR).
Poursuivre les opérations
Pour le Général Shams al-Din Kabashi, l’armée soudanaise va poursuivre les opérations dans l’État voisin d’Al-Jazirah afin de continuer de dissuader les FSR considérées illégitimes. Il faut dire que cette reprise de la montagne de Moya reflète la détermination de l’armée à conquérir le territoire national. Par ailleurs, les responsables des forces nationales, Abdelmoneem Abdelbass, chef des opérations à Sennar et le Général Shams al-Din Kabashi ont exhorté leurs hommes à poursuive « la série de ses victoires ».
Rappelons que Jebel Moya est un lieu stratégique qui permet de défendre la ville de Kosti et toute la zone qui l’entoure. Ce site permet également de contrôler les routes qui mènent vers la capitale Khartoum.