Tensions à la frontière : le Bénin se plaint à la CEDEAO de l’entrave à l’aide humanitaire au Niger

Africaho
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Olushegun Adjadi Bakari, Ministre des affaires étrangères

Le Bénin a adressé une plainte à la CEDEAO concernant les entraves rencontrées lors de l’acheminement de l’aide humanitaire au Niger. Les autorités béninoises ont déploré la présence de barrages dressés par les forces de sécurité nigériennes à la frontière, entravant ainsi l’opération d’aide humanitaire destinée au peuple nigérien.

 

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Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olunshegun Adjadi Bakari, a soulevé une préoccupation majeure quant à la situation à la frontière entre le Bénin et le Niger. Dans une correspondance adressée au président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, il a exprimé son inquiétude quant aux obstacles rencontrés lors de l’acheminement de l’aide humanitaire au peuple nigérien via le territoire béninois.

Le Bénin avait pris des mesures pour ouvrir un couloir humanitaire depuis le 5 septembre 2023, dans le but de faciliter l’aide destinée à son voisin, le Niger. Cependant, le ministre des Affaires étrangères béninois a noté que cette opération était sérieusement compromise par la présence de barrages érigés par les forces de sécurité nigériennes à l’entrée du Niger. Cette situation entrave l’effort humanitaire du Bénin et limite la capacité d’apporter une assistance essentielle à la population nigérienne.

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Dans sa correspondance à la CEDEAO, le ministre Bakari a exhorté les autorités nigériennes à lever sans condition tous les barrages afin de garantir le succès de l’opération humanitaire visant à améliorer les conditions de vie de la population nigérienne. Cette démarche met en lumière les tensions à la frontière entre les deux pays et l’importance cruciale de l’aide humanitaire dans des situations d’urgence.

Il reste à voir comment les autorités nigériennes répondront à cette plainte et si des mesures seront prises pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Dans tous les cas, cette situation souligne l’importance de mettre de côté les différends politiques pour répondre aux besoins humanitaires urgents et garantir le bien-être des populations touchées.

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