Un opérateur économique nigérien condamné au Bénin, son argent saisi au profit de l’Etat béninois

Loan Tamin
Lecture : 3 min
CRIET.

Un ressortissant nigérien condamné au Bénin pour avoir franchi la frontière béninoise en possession de plus de 5 millions de FCFA en espèces. Selon les faits rapportés par plusieurs médias locaux, le mis en cause a été appréhendé à Tanguiéta, au nord du Bénin, alors qu’il rentrait chez lui, au Niger, après un voyage au Nigéria. N’ayant pas pu poursuivre sa route à cause de la nuit tombante, il a décidé de faire une halte dans un motel à Tanguiéta, prévoyant de reprendre son voyage le lendemain.

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Mais malheureusement pour lui, il n’a pas pu y passer la nuit entière. Car, les forces de l’ordre ont appréhendé l’individu suite à une alerte du gérant de l’établissement. Faut-il le rappeler, l’acte de dénonciation posé par ce dernier s’inscrit dans le cadre de la nouvelle réglementation en vigueur dans le nord du Bénin concernant la lutte contre le terrorisme. En effet, cette disposition fait désormais obligation à tous les propriétaires d’hôtels, motels et autres résidences de signaler l’arrivée de nouveaux clients.

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Le verdict de la CRIET

Lors de l’interpellation, les éléments de la police ont découvert la somme de 20 millions de francs CFA sur l’opérateur économique nigérien. Il a aussitôt été gardé avant d’être présenté devant le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.

A la barre, le prévenu a justifié que ces 20 millions représentent le chiffre d’affaires réalisé après la vente de ses articles au Nigéria. Pour le ministère public, il est interdit de franchir la frontière avec une telle quantité d’espèces sans effectuer une déclaration douanière. Selon le magistrat, il est formellement interdit de traverser les frontières terrestres du Bénin avec plus de 5 millions de FCFA en espèces, alors que le contrevenant détenait 20 millions de FCFA.

Par conséquent, le ministère public a demandé la confiscation des 20 millions de francs et la condamnation du mis en cause à une peine de deux (2) ans de prison avec sursis.

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