Successeur de Macky Sall à la tête du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye annonce déjà les couleurs de ce qui va désormais caractériser les relations entre son pays et la France. Dans une première déclaration lundi soir après l’annonce des grandes tendances, le président élu insiste sur la nécessité d’un partenariat « respectueux » avec tous les alliés internationaux, mettant particulièrement l’accent sur une collaboration « gagnant-gagnant » avec la France.
Cependant, il envisage une révision substantielle des accords existants, notamment dans les domaines de la défense et de la pêche, afin de mieux servir les intérêts sénégalais. Dans sa vision d’un Sénégal autonome et prospère, Bassirou Diomaye Faye envisage une rupture avec le franc CFA, considérant cette monnaie héritée de la période coloniale comme un obstacle à l’autonomie économique.
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Ce changement s’inscrit dans une volonté plus large de réaffirmer la souveraineté nationale à travers l’adoption d’une monnaie propre au Sénégal. Le président élu critique la dépendance économique et les déséquilibres générés par les accords actuels avec la France. Il appelle à une révision des modalités de coopération pour garantir une répartition plus équitable des bénéfices et encourager le développement endogène.
Cette nouvelle orientation ne concerne pas seulement la France ; elle vise également à diversifier les partenariats internationaux du Sénégal. Faye souhaite élargir le réseau des alliés économiques du pays afin de réduire sa dépendance à l’égard d’un nombre limité de partenaires traditionnels. En fin de compte, l’administration Faye aspire à un changement de paradigme dans les relations internationales du Sénégal, cherchant à concilier souveraineté et coopération. Ces démarches ambitieuses pourraient redéfinir l’avenir économique et politique du Sénégal sur la scène mondiale, marquant une ère de renouveau pour le pays.