Le directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-BENIN SA), a annoncé mardi 9 mai 2023, une opération d’identification de tous les producteurs de soja disposant d’un stock minimum de 1000 tonnes. Les contacts nécessaires ont été donnés pour que les détenteurs de 1000 tonnes se signalent à la société, sur toute l’étendue du territoire.
La SIPI-Bénin va répertorier les commerçants de soja dans le pays. Le directeur général de cette structure en charge de la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè, dans un communiqué mardi, a lancé une opération d’identification des producteurs de soja, disposant d’un stock minimum de 1000 tonnes. Ils sont donc invités à se rapprocher des services de la structure pour se faire enrôler. Selon le communiqué, le but de cette identification est de signer des contrats avec ces détenteurs de stocks, de les payer, et de permettre à la SIPI-BENIN SA d’organiser elle-même l’enlèvement de ces stocks. Une liste des contacts des équipes de la GDIZ, citée par Banouto, a d’ailleurs été mise à disposition.
LIRE AUSSI: UEMOA: un béninois désigné président de la Cour des comptes
En ce qui concerne Cependant, les détenteurs de stocks en deçà de 1000 tonnes quant à eux, pourront toujours continuer à les acheminer directement à la Zone industrielle de Glo-Djigbé. La SIPI-Bénin rassure les producteurs de ce que le transport est entièrement pris en charge par la société, selon la grille tarifaire négociée avec les différentes associations de producteurs de soja.
LIRE AUSSI: Bénin: le Maroc offre 70 bourses aux étudiants béninois, voici les conditions à remplir
Lors d’une rencontre le mardi 11 Avril 2023, avec les producteurs de soja, le président Patrice Talon a lancé un appel à la lutte contre l’exportation frauduleuse du produit dans les pays de la sous région. « Je voudrais compter sur vous pour que le soja, le noix de cajou ne traversent plus les frontières terrestres pour aller dans les pays voisins…Nous ne voulons plus que nos produits traversent les frontières pour aller créer la richesse ailleurs alors que nos enfants sont en chômage ici« , avait-il déclaré. On pourrait donc déduire que la présente opération s’inscrit dans la logique de conserver le soja et maîtriser ainsi sa sortie du pays.