Cameroun: l’Ambassadeur français Jean-Marc Berthon, défenseur de la cause LGBT déclaré persona non grata

Loan Tamin
Lecture : 2 min
Jean-Marc Berthon, Ambassadeur pour les droits des personnes LGBT en France.

L’Ambassadeur français Jean-Marc Berthon annoncé pour une visite du 27 juin au 1er juillet au Cameroun, pour la défense des droits des personnes LGBT, est déclaré persona non grata. Le ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, à travers une correspondance à son homologue de l’administration territoriale, lui a opposé une fin de non recevoir.

 

Ad imageAd image

Jean-Marc Berthon ne pourra pas effectuer sa visite prévue du 27 juin au 1er juillet au Cameroun. L’ambassadeur français qui devrait se rendre dans ce pays où l’homosexualité est encore criminalisée venait échanger avec les autorités sur les des droits des personnes LGBT. Mais il ne pourra pas fouler le sol camerounais, car déclaré persona non grata par le ministre des relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, rapporte RFI.

Selon son agenda, l’ambassadeur de la cause LGBT en France allait discuter avec les autorités locales, mais surtout engager une conversation plus large avec le public à travers une conférence débat sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle notamment. Des activités qui ont été désapprouvées par le Lejeune Mbella Mbella dans sa correspondance à son homologue de l’administration territoriale. « Le gouvernement désapprouve ces activités annoncées », a-t-il indiqué.

Lire aussi :  Éliminatoires CAN 2025 : une dernière journée décisive pour les équipes en lice

LIRE AUSSI: Ouganda: « Personne ne nous fera bouger », Yoweri Museveni imperturbable sur la loi antihomosexualité

Il n’est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun.

Lejeune Mbella Mbella

Le ministre, indique par ailleurs avoir notifié à l’ambassadeur de France des réserves de Yaoundé par note verbale. Dans sa correspondance, il rappelle entre autres que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne-t-il, d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *