François Bozizé sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Par un communiqué ce mardi 30 avril, la Cour Pénale Spéciale (CPS) de la République Centrafricaine (RCA) a souligné la nécessité d’une coopération internationale pour appréhender l’ancien président, en particulier avec la Guinée-Bissau, où il réside en exil depuis un an.
Il convient de rappeler que Bozizé a été renversé il y a 11 ans par la rébellion de la Seleka, un événement qui a plongé le pays dans une spirale de crise, notamment avec l’émergence des milices anti-balaka en 2013 et 2014. Dans son communiqué, la Cour précise que ce mandat d’arrêt international concerne « les crimes commis entre février 2009 et le 23 mars 2013, par la Garde présidentielle de l’ancien président de la RCA et d’autres services de force et de sécurité intérieure, à la prison civile et au centre d’instruction militaire de Bossembélé ».
D’autres suspects concernés par le mandat d’arrêt
Dans le cadre de cette procédure, trois autres suspects ont déjà été arrêtés. Il est important de noter que l’ancien dirigeant avait trouvé refuge en Guinée-Bissau après avoir quitté le Tchad, où il avait résidé pendant plusieurs années. François Bozizé est régulièrement accusé de crimes de guerre dans le contexte de la crise qui a secoué la RCA après le renversement de son régime par la rébellion Seleka.
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