Un délai fixé aux Etats de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour transmettre les programmes pluriannuels de convergence, nécessaires pour la création de la monnaie unique régionale ECO. Lors de sa 65ème session ordinaire à Abuja le 7 juillet 2024, l’institution sous-régionale ouest-africaine, sous la présidence du président nigérien Bola Tinubu, a demandé à tous les pays encore membres, de faire diligence.
Ainsi donc, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo et même les pays de l’Alliance des Etats du Sahel – toujours considérés comme étant membres – disposent jusqu’au 31 octobre 2024 pour soumettre leurs programmes pluriannuels de convergence couvrant la période 2025-2029. Cette échéance inclut également l’approbation des conclusions de la deuxième réunion du Comité de Haut Niveau sur les modalités pratiques de création de l’ECO.
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Création annoncée des institutions nécessaires à l’ECO
Pour maintenir la stabilité macroéconomique, la conférence a confirmé le pacte de stabilité et de convergence, tout en demandant à la commission de préparer un acte additionnel définissant les modalités de participation des États à l’Union monétaire pour présentation lors de sa première session de 2025.
En parallèle, la CEDEAO a chargé la commission, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), d’évaluer les coûts et de trouver les sources de financement pour la création des institutions nécessaires à l’ECO. Les résultats de cette évaluation seront présentés également lors de la première session de l’année prochaine.
Ces décisions marquent un pas significatif vers la réalisation d’une monnaie unique ouest-africaine, visant à dynamiser la croissance économique et renforcer l’intégration régionale dans toute la CEDEAO.