Frontière de Malanville : « Nous sommes même plus pressés que les États », El Hadj Rabiou Garba

Mohamed Fousso
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El Hadj Rabiou Garba, président du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du Bénin (Syntra-Inab), réaffirme son souhait de voir rouvrir la frontière avec le Niger, après les récentes discussions entre les autorités des deux pays.

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La réouverture de la frontière entre le Bénin et le Niger préoccupe de plus en plus les acteurs du trafic entre les deux pays. Depuis la venue à Cotonou le 24 juillet des émissaires du Général Abdourahamane Tiani, chef de la junte nigérienne, les relations entre le Niger et le Bénin semblent évoluer vers une normalisation. La récente reprise du chargement du brut nigérien à partir du port de Cotonou a d’ailleurs ravivé les espoirs des commerçants, transitaires et transporteurs, qui attendent avec impatience l’ouverture de la frontière terrestre entre les deux pays. Sa fermeture les a lourdement pénalisés.

C’est en effet, le cas de El Hadj Rabiou Garba, qui est particulièrement optimiste quant à la reprise des activités transfrontalières. Sur RFI, il s’est réjouit des signes positifs de décrispation entre les deux nations : « Nos attentes sont en train d’être comblées parce que nous avons souhaité la reprise des activités entre le Niger et le Bénin, souligne-t-il au micro de notre correspondant, Jean-Luc Aplogan. Et le deuxième navire qui vient d’accoster prouve une fois encore que nos prières sont en train d’être exaucées. Si, déjà, le deuxième navire a accosté et que le plénipotentiaire béninois a été reçu, je crois bien que la bande est en train d’être déroulée. »


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« Celui qui mène une activité commerciale est pressé de voir les frontières rouvrir »

Le président du Syntra-Inab conclut avec un appel pressant : « Vivement, par la grâce de Dieu, que dans les prochaines heures – je ne dirais pas dans les prochains jours – que les frontières Bénin-Niger s’ouvrent pour le bonheur des transporteurs, pour le bonheur des importateurs et pour le bonheur des deux peuples. Nous sommes même plus pressés que les États. Le transport est notre activité. Le commerce est l’activité des commerçants. Nous, nous sommes même pressés de voir ces frontières s’ouvrir. Le détour [pour aller du Bénin au Niger en passant par le Togo et le Burkina Faso, NDLR] n’arrange pas les deux pays. Raison pour laquelle celui qui mène une activité commerciale est vraiment pressé de voir les deux frontières s’ouvrir. »

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