JO Paris 2024 : le Bénin revient les mains vides

Watson Sama (Stag)
Lecture : 5 min
Noélie Yarigo, Athlète béninoise.

Démarrés le 26 juillet 2024 à Paris en France, les Jeux olympiques d’été ont connu la participation de plusieurs nations. Cependant, le Bénin, l’un des pays participants, quitte prématurément la compétition sans glaner la moindre médaille. Des enseignements importants à tirer de cette participation sans la moindre médaille.

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10500 athlètes dont 5250 filles pour 329 épreuves sportives, 206 délégations dont 4000 athlètes originaires des 27 pays de l’Union Européenne sont présents. Parmi ceux-ci, on retrouve 5 athlètes béninois dans trois disciplines que sont l’athlétisme (100m et 800m), la natation et le Judo. Après dix jours, le Bénin n’a pu mieux faire que les autres participations. En effet, les représentants béninois se sont retrouvés hors de la compétition par la “petite porte” et n’ont toujours pas brisé le plafond de verre pour accéder à une médaille historique. Le Bénin a perdu donc toutes les chances de remporter une médaille olympique à ces jeux de Paris. Par ailleurs, au cours de ces 33è Jeux olympiques, trois des cinq athlètes béninois étaient à leur première participation.


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Que retenir de la participation des cinq athlètes Béninois ?

Alexis Kpadé ouvre la balle des athlètes béninois avec la nage 100m dos à l’Arena de la Défense à Paris, où il termine 2ème de sa série. Malgré son élimination, le mérite est au rendez-vous pour sa première participation avec son propre record battu où il réalise un chrono de 57.61 contre 58.61. De son côté, Valentin Houinato, 27ans, deuxième athlètes à plancher côté béninois en judo dans la catégorie des 81kg n’a pas été à la hauteur de la tâche qui lui a été assignée. Par ailleurs, le mardi 30 juillet sur le tatami de l’Arena de la défense, il s’est fait éliminer au premier tour par l’italien Antonio Esposito, 13è au rang mondial pour également sa première participation.

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La saignée n’a donc pas été arrêtée pour les “néophytes“ béninois à ces 33è JO d’été. Cette fois-ci, c’est la franco-béninoise qui va subir le même sort que ces deux compatriotes qui l’ont précédé à la défense Aréna le vendredi 2 août passé. Douillet, jeune espoir de 17ans, en 50m nage libre s’est fait éliminer à la fin avec un temps de 27.64 secondes à 45 du meilleur chrono pour une 5è place. Dans le même temps, le tour de l’expérimentée sprinteuse de 38 ans, Noélie Yarigo, après son entrée en compétition réussie avec à la clé une qualification en demi-finale. Elle sera d’ailleurs la seule athlète béninoise à se hisser à ce niveau.

Malheureusement, le 4 août, dans sa série en demi-finale pour les 800m, elle sera éliminée après une dernière position et donc son rêve de retrouver la finale comme prévu ne s’est pas réalisé. Par la même occasion, elle n’a pas pu battre son record personnel. Enfin, le dernier et expérimenté, Didier Kiki, lors des 100m en Athlétisme le samedi 3 août, a connu un échec remarquable au premier tour en terminant 3è de sa série avec un chrono de 10s76t. Et donc sur les 5 athlètes présents, seulement Noélie Yarigo des 800m a pu passer la barrière des premiers tours.

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Les grands enseignements à tirer

Une participation à vite oublier. Il faut se réveiller et agir tôt pour atteindre les objectifs à la prochaine édition. En effet, la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, la France, l’Éthiopie glanent assez de médailles grâce à leurs sérieux au travail mais aussi à leur nombre pléthorique d’athlètes. Le Bénin devra donc travailler à avoir assez de représentants les éditions prochaines. Car, faut-il citer les experts de la chose, cela joue sur la chance à plus gagner de breloques.

Aussi, faudrait-il travailler à accompagner les étoiles montantes et songer à former d’autres Noélie Yarigo capable de représenter le Bénin. Le Bénin est donc attendu pour avoir plus d’athlètes en 2028 à Los Angeles et faire mieux que les performances de Paris. L’avenir sera donc prometteur si le travail commencé continue et que les athlètes béninois sont mieux outillés et accompagnés. Autrement, le peuple béninois devra patienter encore longtemps.

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