Marche pacifique contre la cherté de la vie au Bénin : échec des négociations avec les centrales syndicales?

Paul Danongbe
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Au Bénin, des centrales syndicales soutenues par des organisations de la société civile ont annoncé pour samedi 27 avril 2024, une marche pacifique pour protester contre la cherté des denrées alimentaires de première nécessité dans le pays. A quarante huit heures de la tenue de cette action d’humeur qui provoque d’ores et déjà de nombreuses récations dans le pays, plusieurs ministres du gouvernement du président Patrice Talon ont échangé avec les initiateurs de cette marche dite pacifique.

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La réunion s’est tenue en effet, le mercredi 24 avril 2024 au ministère du développement, réunissant le gouvernement représenté par Abdoulaye Bio Tchané, Adidjathou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction Publique, Alimatou Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, ainsi que Yvon Détchénou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation. Du côté des organisateurs de la marche étaient présents les Secrétaires généraux de la Cgtb Moudassirou Bachabi, de l’Unstb Apollinaire Afféwé, ainsi que Machioud Batoko, de la Cosi-Bénin.

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Selon les informations parvenues à Africaho, les discussions ont essentiellement porté sur la marche populaire prévue le 27 avril pour protester contre la cherté des produits de grande consommation au Bénin. A l’occasion, Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État a souligné les efforts du gouvernement depuis 2016 pour atténuer la cherté de la vie, notamment à travers des tournées de sensibilisation et des mesures en faveur des travailleurs.

Il a surtout précisé que le gouvernement n’a pas l’intention d’empêcher la marche pacifique, mais souhaite simplement partager ses efforts en matière de réduction de la cherté de la vie. Il a également annoncé la convocation prochaine de la commission nationale de concertation pour aborder les revendications soulevées par la marche.


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La marche maintenue malgré les discussions

Les organisateurs ont reconnu la volonté du gouvernement d’ouvrir le dialogue sur les revendications et ont insisté sur la nécessité d’une coproduction des solutions aux problèmes. Ils ont également déploré l’augmentation excessive des prix des produits locaux tels que le maïs, le gari, le haricot et le piment.

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Malgré les assurances du gouvernement, la marche reste maintenue en raison du sentiment persistant de la population selon lequel les efforts ne se font pas sentir dans leur quotidien.

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