Au Niger, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un groupe de travail qui devra « réfléchir sur la révision de la structure des prix des hydrocarbures ». Cette baisse, attendue depuis longtemps par les populations, est devenue cruciale en raison de la hausse du coût de la vie, intensifiée par le contexte politique et socioéconomique actuel du pays.
En effet, lors du Conseil des ministres tenu lundi dernier, le ministre du Pétrole a annoncé la formation du groupe de travail, sur instructions du Chef de l’État, Abdourahamane Tiani, pour réfléchir à la révision des prix des hydrocarbures. Cette initiative répond à une demande pressante des organisations de la société civile, surtout dans un contexte où les produits de première nécessité ont connu une inflation exponentielle.
La mesure vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens, souvent confrontés à des prix élevés du carburant, bien que ceux-ci soient moins chers que dans d’autres pays de la région.
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La nouvelle décision des autorités nigériennes a été félicitée par plus d’un. Pour les consommateurs, c’est une décision louable, car même s’il faudra attendre la fin des travaux du comité mis en place et la décision finale du gouvernement, c’est déjà un grand pas.
Pour rappel, depuis 2012, le Niger est devenu un pays producteur de pétrole avec une raffinerie qui, produit 20.000 barils par jour, , dont une grande partie est destinée à la consommation domestique. Récemment, la production de pétrole brut a augmenté à 110.000 barils par jour, avec 90.000 destinés à l’exportation via un pipeline traversant la République du Bénin.