Au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS), le camp de Karim Wade a été catégorique lors d’une conférence de presse animée, demandant la réintégration de leur candidat dans la liste des prétendants à la présidence. Ils sont prêts à engager des recours devant la Cour de justice de la Cédéao pour contester cette décision.
Maguette Sy, mandataire de Karim Wade, a souligné l’injustice de l’éviction de leur candidat de la course présidentielle, affirmant qu’il avait renoncé à sa nationalité française. Il a déclaré : “Depuis 10 ans, Karim Wade fait face à des complots politico-judiciaires constants, emprisonné injustement et exilé de force. Cette nouvelle décision du Conseil constitutionnel constitue une violation supplémentaire de ses droits en tant que citoyen sénégalais. C’est la seconde fois que Karim Wade est arbitrairement empêché de participer à une élection présidentielle.”
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La colère était également palpable parmi les membres du Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko, le Lacos. Birame Souley Diop, vice-président du parti dissous le Pastef, a dénoncé le rejet de la candidature de l’opposant, l’un des favoris du prochain scrutin présidentiel. Il a appelé à une union sacrée de toute l’opposition et à la désignation d’un organe indépendant pour organiser les élections. “Le plus important, nous devons voter. Bassirou Diomaye Faye en tant que candidat, c’est Ousmane Sonko qui est candidat.”
Malgré l’appel à l’unité, les leaders Cheikh Tidiane Dieye et Habib Sy, membres du Lacos, figurent toujours sur la liste des candidats à l’élection présidentielle.