Tentative de coup d’État en RDC : les détails d’une enquête qui révèle des profils et des réseaux

Paul Danongbe
Lecture : 4 min

Une enquête citée par RFI sur la «tentative de coup d’État» en République Démocratique du Congo. Environ soixante individus ont été impliqués dans l’attaque, avec une dizaine toujours en fuite. Certains auraient tenté de se cacher près du fleuve Congo, leur sort demeurant incertain. Les enquêteurs examinent les armes utilisées, principalement issues du marché noir de Kinshasa, soulignant un financement potentiellement extérieur.

Ad imageAd image

Une attention particulière est portée sur Christian Malanga, dont les activités commerciales au Mozambique suscitent des questions. Les connexions transfrontalières, notamment avec le Rwanda, sont également étudiées, compte tenu des tensions régionales persistantes.

Les interrogatoires en cours devront éclaircir les motivations précises des assaillants. Les suspects seront déférés devant la justice militaire, bien que la complexité de l’affaire suggère un processus judiciaire prolongé.

Malgré les progrès des enquêtes, de nombreuses zones d’ombre persistent, notamment concernant d’éventuels complices et commanditaires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.


LIRE AUSSI : Coup d’Etat déjoué en RDC : les dessous de l’opération menée par Christian Malanga, présumé commanditaire

Lire aussi :  Burkina Faso : le gouvernement gèle les avoirs de l’ex-président Damiba

Le récit des faits

Le dimanche 19 mai dernier, les Forces Armées de la RDC (FARDC) ont annoncé avoir déjoué une tentative de coup d’État a secoué Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a confirmé lors d’un message télévisé que les autorités militaires ont agi promptement pour contrer cette menace dont le présumé commanditaire serait Christian Malanga.

Selon ses précisions, l’incident a commencé par une irruption au Palais de la Nation, où Christian Malanga, résidant aux États-Unis et partisan du retour au nom Zaïre, accompagné de son fils et d’un groupe armé, a proclamé la fin de la RDC et le rétablissement du Zaïre. Cette déclaration a été suivie par une réponse rapide des forces de sécurité congolaises, qui ont réussi à reprendre le contrôle de la situation.

En effet, les assaillants, lourdement armés, ont attaqué la résidence de Vital Kamerhe, candidat Président de l’Assemblée nationale, ainsi que le Palais de la Nation, bureau du chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi. Malgré leur réussite à pénétrer le Palais de la Nation, ils ont été repoussés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Certains assaillants ont été neutralisés et d’autres ont été appréhendés.

Lire aussi :  Ballon d’Or africain 2024 : une compétition entre 05 finalistes

LIRE AUSSI : Guinée : réclusion à perpétuité requise contre l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara


Les précisions du Porte-parole de l’armée congolaise

Dans un communiqué ultérieur, l’armée congolaise a officiellement confirmé l’échec de la tentative de coup d’État. « Les forces armées de la République démocratique du Congo informent l’opinion nationale et internationale qu’une tentative de coup d’État a été neutralisée par les forces de défense et de sécurité », a déclaré le porte-parole de l’armée.

Malgré cet épisode de tension, les autorités militaires ont assuré que la situation était maintenant sous contrôle total. « Les forces armées de la République démocratique du Congo demandent à la population de poursuivre ses activités quotidiennes en toute tranquillité. Les forces de défense et de sécurité maîtrisent parfaitement la situation », a ajouté le porte-parole.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *