La Première Dame de Guinée équatoriale, Constancia Mangue Obiang, s’est exprimé sur le scandale sexuel impliquant Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière. Elle a dénoncé une atteinte grave à la dignité des femmes et appelle les autorités à prendre des mesures pour protéger la vie privée et les droits des femmes dans le pays.
Le scandale sexuel impliquant Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) en Guinée équatoriale, suscite une vive indignation dans le pays. Parmi les voix qui se sont élevées, celle de Constancia Mangue Obiang, Première Dame de Guinée équatoriale, résonne beaucoup plus forte. Dans une déclaration publique, elle a exprimé son « indignation profonde » face à la diffusion de vidéos compromettantes impliquant Ebang Engonga et plusieurs femmes, dont certaines sont des épouses de personnalités influentes.
« Cette affaire porte atteinte à la dignité de la femme équato-guinéenne », a dénoncé Constancia Mangue Obiang, soulignant l’impact destructeur de cette affaire sur l’image des femmes et leur vie privée. Elle a exhorté les autorités à prendre des mesures fortes pour empêcher la propagation de tels contenus intimes. Car, pour elle, des informations à caractère personnel ne doivent pas être partagées sans le consentement des personnes concernées.
Par ailleurs, rappelons que le gouvernement équato-guinéen n’est pas resté silencieux face à cette situation. Il a déjà pris des actions en conséquence, en révoquant Baltasar Ebang Engonga de ses fonctions et en tentant de freiner la diffusion des vidéos. Cependant, la Première Dame a réitéré la nécessité de politiques durables pour protéger les droits des femmes et promouvoir l’égalité des sexes.
Fervente militante pour l’égalité de genre, Constancia Mangue Obiang s’efforce de faire avancer les droits des femmes dans son pays. Elle rappelle que le scandale ne doit pas éclipser les progrès accomplis en matière de respect des droits et de la dignité des femmes en Guinée équatoriale.